Auteur : Maggie Robinson
Editeur : J'ai Lu
Série : L'agence de Mme Evensong
Résignée à rester vieille fille, Harriet Benson travaille pour la célèbre agence Evensong, où ses talents d'organisatrice font merveille. Sa patronne la recommande à sir Thomas Featherstone, qui cherche une assistante pour monter une association d’artistes, projet ambitieux que ce mécène visionnaire est bien incapable de gérer seul. Et c'est là que les ennuis commencent... Car sir Thomas tombe fou amoureux de la jeune fille au premier regard et lui propose de devenir sa maîtresse. Harriet y voit l'occasion inespérée d'échapper quelque temps à son quotidien morose. Sauf que les apparences sont parfois trompeuses.
Sous le charme d'Harriet est le quatrième tome de la série de romance historique L'agence de Mme Evensong. J'avais lu les trois premiers tomes cet été et j'avais bien accroché avec ces romans. Le quatrième venant de sortir je me suis donc empressée de le dévorer. Dans ce tome nous retrouvons des personnages déjà rencontrés précédemment et qui sont, à leur tour, mis à l’honneur. L'agence de placement de Mme Evensong n’apparaît qu'en filigrane, elle sert juste de prétexte à la rencontre entre les deux héros. Suite à sa crise d’appendicite, Harriet est encore très fragile, au tout début du roman, sujette à des crises de fatigue inexplicables et subites. C'est donc pour cela qu'elle ne travaille que par demi journée chez Calamité (quel surnom...vraiment). Lui est un mécène, obsédé par l'art qui souhaite entretenir des artistes prometteurs et leur offrir un lieu propice à leur art. Loin des standards des dandys de l'époque, il est atypique, désordonné et a clairement besoin d'une personne pour l'aider à gérer son association. Harriet est tout son contraire, organisée, posée et faisant de son mieux pour contenter son père et son employeur.
Ce tome ne m'a pas vraiment convaincue, j'ai trouvé les situations tirées par les cheveux et les personnages assez fades. Il y a peu d'actions et beaucoup de tergiversations contrairement aux tomes précédents qui étaient plus enlevés. La famillle d'Harriet ressemble à un vrai cliché : un père misogyne et à la limite de la maltraitance, obtus et un brin psychopathe, des frères cadets insouciants pour qui tout est du. Alors je sais bien que la place de la femme dans ce Londres du XIX ème n'est pas enviable, mais là c'est un poil trop. La romance entre les deux héros ne fonctionne pas bien et ne fait pas rêver, ce que j'attends de ce type de roman.
Du coup je suis assez mitigée par rapport à cette lecture et finalement ravie que ce soit le dernier tome.
Par contre j'ai été charmée par la superbe couverture avec en fond le parlement londonien, la tamise et Big Ben et une charmante jeune femme de profil avec une robe à tomber.
Ce livre a tout pour me plaire aux premiers abords! Est-il nécessaire d'avoir lus les premiers tomes pour lire celui-ci? :)
RépondreSupprimernon mais honnêtement, j'ai préféré les trois premiers.
SupprimerAh d'accord! :p
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