Auteur : Gail Carriger
Editeur : Orbit
Miss Alexia Tarabotti est devenue Lady Alexia Woolsey. Un jour qu'elle se réveille de sa sieste, s'attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s'en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication... laissant Alexia seule, aux prises avec un régiment de soldats non-humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n'est point amusée du tout. Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !
Voici la suite des aventures d'Alexia Tarabotti, héroïne de la série le protectorat de l'ombrelle. Dans cet univers steampunk crée par Gail Carriger, Alexia est un phénomène à part. Né sans âme, elle est une des rares créatures surnaturelles à n'être affilié ni aux loups-garous, ni aux vampires, bien que marié à l'alpha de la meute de Londres et ayant pour meilleur ami un vampire solitaire.
On retrouve notre héroïne, aux prises avec un phénomène étrange. Toutes les créatures fantastiques peuplant certains quartiers de Londres se voient redevenir humaines. A quoi est du un tel phénomène, voici la question qui va nous tenir en haleine pendant toute la lecture de ce roman.
Nous retrouvons avec plaisir tout ce qui a fait le charme du premier tome, l'extravagance d'Alexia, les sautes d'humeur de Lord Maccon, son époux, les dialogues percutants et les inventions en tout genre.
De nouveaux personnages entrent en jeu dans ce deuxième opus et deviennent vite attachants ou énervants suivant le cas. Les personnages qui gravitent autour d'Alexia sont fort bien décrits et donnent un gros plus à cet ouvrage. On les suit avec plaisir et on est curieux d'en apprendre davantage sur leur passé ou leur motivations. J'avoue néanmoins avoir une grosse préférence pour l'inventrice et le béta de la meute. La meilleure amie de l'héroïne m'a par contre tapé sur les nerfs, son exubérance m'a fatiguée. De même la sœur d'Alexia, dont la présence engendre des dialogues savoureux, m'a lassée par son côté "peste égoïste" très exacerbé.
Ce tome nous permet d'en apprendre un peu plus sur la meute d'origine de Lord Maccon. Le décalage entre anglais et écossais de cette fin du 19 ème siècle est assez jouissif, les écossais étant décrit comme rustre et bien loin des préoccupations londoniennes. Par contre, la fin du tome est déconcertante et particulièrement cruelle pour les lecteurs. Une seule solution se procurer le tome 3 sans attendre.
Un roman steampunk de qualité à lire pour les amateurs du genre.
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