mardi 12 novembre 2013

Retour à l'origine

Titre : Wolverine, les origines
Auteur : Paul Jenkins
Editeur : Panini


Couverture Wolverine, les origines" Ca valait la peine de patienter vingt-six ans pour lire enfin LES ORIGINES... Croisement entre Les Grandes Espérances et Jane Eyre, cette œuvre pourrait entrer au panthéon des comics immortels, au côté de Watchmen ou Maus, et faire partie des ouvrages qui donnent au comic ses lettres de noblesse. " (Comics Buyer's Guide)

WOLVERINE : LES ORIGINES est enfin publié dans

un album de luxe, rassemblant les six chapitres écrits par Joe Quesada, Bill Jemas et Paul Jenkins, dessinés par Andy Kubert et peints par Richard Isanove. En bonus, les premiers croquis du personnage commentés par Andy Kubert, plus une introduction signée Bill Jemas, l'ex-président de Marvel.


Une lecture différente cette fois ci avec un retour aux sources. Mon adolescente a été émaillée de comics et la sortie cinéma du dernier Wolverine m'a donnée envie d'en savoir un peu plus sur ses origines. Cette superbe bande dessinée nous éclaire sur la jeunesse du plus charismatique des Xmen : Wolverine. Nous découvrons ici une part de son passé et nous comprenons enfin l'origine de l'antagonisme entre Dents de Sabre et lui. C'est un véritable petit bijou, les dessins sont magnifiques, le scénario est de qualité et quel plaisir de retrouver notre mutant préféré. Nous le voyons grandir, inconscient de sa différence, au tout début du XIX ème siècle, époque où la mutation est encore moins acceptée qu'à l'heure actuelle. 
Une lecture très agréable, indispensable pour tous les fans des Xmen, qui comme moi, voudront en savoir un peu plus sur notre énigmatique mutant !

jeudi 31 octobre 2013

A la poursuite d'une libellule

Couverture Un avion sans elleTitre : Un avion sans elle
Auteur : Michel Bussi
Edition : Pocket

Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l'identité de l'unique rescapé d'un crash d'avion, un bébé de 3 mois ? Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les média ont baptisée Libellule. Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'histoire, avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête.
Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu'à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu'à ce que les masquent tombent......


Un roman haletant ! Nous suivons la quête d'identité de Lylie   à travers l'enquête de Grand-Duc, mandaté par une des familles dont elle pourrait être la fille. Dix-huit ans d’enquêtes pour parvenir à élucider ce mystère. Car je vous rassure, le livre tient ses promesses, nous savons à la fin du roman qui est vraiment Lylie.
Un rythme trépidant, où tout se joue en deux jours, lorsque Marc se lance à son tour sur les traces de la vérité. A l'aide du journal de Grand-duc, et grâce à des rencontres inattendues, il découvrira le fond de l'histoire et ce qui s'est véritablement passé lors de ce crash aérien.
Un livre accrocheur, où les personnages sont attachants, bien que parfois un peu caricaturaux (ah la lutte des classes et le côté manichéen des riches contre les pauvres). Tout est fait pour passer un bon moment, l'intrigue est très bien ficelée, il y a des rebondissements et le rythme donné par l'auteur est rapide.
Pas étonnant que ce roman soit un Best-Seller.
En fond, la musique de Charlélie Couture nous berce et nous entraîne sur les traces d'un avion sans elle...
A lire, tout simplement !

Merci à AntRacith pour avoir proposé cette lecture commune et m'avoir permis de découvrir cet ouvrage.

vendredi 25 octobre 2013

De l'argent pour un loup garou

Titre : L’Ouroboros d'argent
Auteur : Ophélie Bruneau
Editeur : Editions du chat noir

C'est lors d'un passage sur Albi, avec des amis, que j'ai eu l'occasion de me procurer cet ouvrage. L'auteur, installé dans notre boutique de jeu habituelle : Chats Pitres, dédicaçait son oeuvre. Une rencontre intéressante avec une jeune auteur timide, passionnée de chats, par un samedi ensoleillé.
Couverture L'Ouroboros d'Argent

Axel est généreux. Axel est amoureux. Axel est trop gentil. Aujourd’hui, il doit traverser la France pour acheminer un héritage. Célia est fière. Célia est implacable. Célia est un loup-garou. Aujourd’hui, secondée par deux jeunes de sa meute, elle doit retrouver l’objet responsable d’une vieille malédiction. À la croisée des chemins, le piège se referme dans le Massif Central. Prête à tout pour mener à bien sa mission, Célia n’hésitera pas à détruire la vie d’Axel s’il le faut. Le jeune homme a de la résistance à revendre et des amis prêts à l’aider. Pourtant, cette fois, il pourrait bien finir broyé au nom de l’Ouroboros d’argent. L’artefact vaut-il seulement tous ces sacrifices ?


Ophélie Bruneau nous livre ici une histoire moderne de loups garous, intégrés à la population et restants le plus discrets possible. L'intrigue se passe en France, ce qui nous change agréablement des romans américains. 
A travers la recherche d'un objet enchanté : la boucle de ceinture en argent d'un loup récemment décédé, nous suivons les tribulations d'un groupe de jeunes gens. D'un côté un trio mené par une louve-garou au caractère dominant et implacable, de l'autre un jeune homme, Axel,  pris dans un engrenage que son colocataire et sa compagne vont rechercher activement.
A l'image d'un road movie, les personnages se pourchassent, se sauvent et se dispersent à travers des villages et des campagnes du centre de la France.
Mais trop de choses restent sans réponse pour que le roman soit vraiment accrocheur. Le rôle des fées vues par Capucine n'est pas expliqué, le sacrifice final qui résout tout comme par magie est de trop. L'artefact retrouvé dans des conditions extravagantes et dénuées de logique n'est pas crédible. La fin du roman est trop vite expédiée. 
Il y a en outre trop de personnages secondaires dont on voudrait faire un peu plus la connaissance. Nous en savons trop peu et c'est frustrant. 
C'est vraiment dommage car l'auteur a une jolie plume et l'intrigue est innovante. Sa vision de la lycanthropie change de ce que j'ai pu lire jusqu’à présent et c'est intéressant.
Au final un bon roman fantastique mais qui manque de maturité.
A lire pour les amateurs de loups-garous.

mercredi 9 octobre 2013

Une deuxième chance

Couverture Les Maudits, tome 1 : Résurrection
Titre : Résurrection
Auteur : Edith Kabuya
Éditeur : Editions de Mortagne

Ce que Vince m’a fait, la nuit où il m’a sauvée ? 

Je ne saurais vous l’expliquer. 

Je peux toutefois jurer de deux choses : 

1- Je n’ai pas que frôlé la mort : j’étais morte. 

2- En me ramenant à la vie, Vince a fait de moi une Maudite. 

Hantée par le Monde des Morts à jamais.



Un roman jeunesse à la trame classique. Robin, jeune américaine type, vit dans une famille monoparentale et suit des cours au lycée du coin. Comme toutes les filles de son âge, elle s'est amourachée de la vedette du lycée et fugue un soir pour se rendre à une fête voisine. Et c'est là que tout dérape...
Nous nous retrouvons alors dans un roman fantastique bien ficelé, qui n'est pas sans rappeler d'autres ouvrages du même type. Une société secrète, des protagonistes mystérieux aux pouvoirs obscurs, des clans pris dans une lutte intestine. Tout est fait pour accrocher le lecteur, et ça fonctionne.
On reste dans une lecture jeunesse avec l'amourette entre l'héroïne et son sauveur et les questions purement adolescentes qui ponctuent le texte. Mais c'est bien écrit et l'histoire est accrocheuse. J'ai eu parfois envie de secouer Robin et de lui demander de grandir un peu, d'ouvrir les yeux, mais elle n'a que 16 ans et réagit en tant que tel.
Un roman agréable, dont la suite est sortie et qui n'attend plus qu'un peu de temps pour que je la lise.
A lire pour les amateurs de fantastique.

samedi 5 octobre 2013

Night School

Titre : Night School
Auteur : C.J. Daugherty
Edition : Robert Laffont

Couverture Night School, tome 1Qui croire quand tout le monde vous ment ?
Allie Sheridan déteste son lycée. Son grand frère a disparu. Elle vient d'être arrêtée. Une énième fois. C’en est trop pour ses parents qui l’envoient dans un internat aux règles quasi militaire. 

Contre toute attente, Allie s’y plaît. Elle se fait des amis et rencontre Carter, un garçon solitaire et ténébreux, aussi fascinant que difficile à apprivoiser…

Mais l'école privée Cimmeria n'a vraiment rien d'ordinaire. L’établissement est fréquenté par un fascinant mélange de surdoués, de rebelles et d'enfants de millionnaires. Plus étrange, certains élèves sont recrutés par le très discrète « Night School », dont les dangereuses activités et les rituels nocturnes demeurent un mystère pour qui n'y participe pas.  Allie en est convaincue : ses camarades, ses professeurs, et peut être même ses parents, lui cachent d'inavouables secrets. Elle devra vite choisi à qui se fier, et surtout qui aimer.


Une découverte intéressante avec ce roman jeunesse. Après une énième arrestation pour vandalisme, Allie se retrouve confinée dans un internat anglais, pour le reste des grandes vacances. Sitôt arrivée, elle se rend compte que l'endroit est très étrange. 
Un roman au climat de suspicion omniprésent, c'est là tout le point fort de ce livre, le climat de mystère tient le lecteur en haleine. Beaucoup d'hypothèses pour essayer de deviner où l'auteur nous entraîne, mais non, impossible de prévoir le dénouement ni les diverses explications sur les Nocturnes, ce club sélect dont font partie les deux jeunes hommes pour qui l'héroïne éprouve un fort penchant. Nous n'échappons pas à un grand classique du roman adolescent avec un triangle amoureux entre l'héroïne et ses deux soupirants : le beau gosse parfait aux yeux bleus et le rebelle solitaire aux yeux de braise. 
Le lieu ou se déroule l'action du roman joue aussi dans cette impression de mystère : un manoir anglais, inconnu de tous, oublié au fin fond d'une forêt, coupé de l'extérieur où le modernisme n'a pas de place ( pas d'ipod, de portable, de pc...). Une ambiance très victorienne avec la présence de bals, de combat à l'épée, de robes longues. 
Cependant, j'ai trouvé quelques points faibles à cette lecture et notamment les relations entre les divers personnages qui se nouent et se dénouent un peu trop facilement à mon gré. Ainsi la meilleure amie d'Allie qui retourne sa veste au milieu du roman, le chevalier servant qui se transforme en odieux personnage le soir du bal, c'est un peu excessif. 
Un autre point qui m'a gênée c'est l'aptitude de l'héroïne a changé de personnalité dès l'instant ou elle met les pieds dans cet établissement particulier. Pourquoi ne reste-elle pas aussi rebelle qu'au début du roman ? Elle rentre dans le moule avec trop de facilité. 
Au final un roman adolescent sympathique, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

mardi 10 septembre 2013

Empathie quand tu nous tiens

Titre : Kaleb
Auteur : Myra Eljundir
Editeur : Robert Laffont

Couverture Kaleb, tome 1
C’est si bon d’être mauvais…
SAISON 1.

À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller?


Un roman étrange, dérangeant, signalé comme du jeunesse mais à ne pas mettre entre toutes les mains. Voici les premières impressions que m'a laissé Kaleb. Même la couverture du livre nous met mal à l'aise. Nous retrouvons un héros (ou antihéros?) avec un pouvoir d'empathie latent qui va s'en servir à mauvais escient. Kaleb a des accès de violence inexpliqués de plus en plus fréquent, des pulsions sanguinaires qui le poussent à commettre l'irréparable. Traqué par une organisation bien mystérieuse, il va devoir fuir avant de connaître et de comprendre ses origines.
Un scénario déroutant ou les personnages ne sont pas ce qu'ils semblent être. Beaucoup de questions restent en suspens à la fin du tome et la lecture du suivant est bien tentante même si le climat distillé dans ce tome est un peu trop noir pour moi.
Un côté positif dans cette lecture : finit les bons sentiments et la vision manichéenne du monde. Les personnages ne sont ni gentils ni méchants mais bien plus complexes qu'il n'y parait au premier abord.
Un côté négatif : l'impossibilité de s'attacher au personnage principal, trop égoïste et violent pour s'identifier à lui.
Le côté chasse à l'homme pervers est intéressant, bien construit quand on comprend toutes les manigances de l'organisation secrète qui "veille" sur les enfants du volcan. 
Au final, un roman atypique, qui a le mérite de sortir des sentiers battus. Ce n'est pas un coup de cœur pour moi, le côté malsain omniprésent me mettant trop mal à l'aise, mais je lirai certainement la suite si l'occasion se présente, juste pour vérifier que mes soupçons sont bien fondés.

A lire pour les jeunes au cœur bien accroché.

mercredi 4 septembre 2013

Vampire et talons hauts

Couverture Queen Betsy, tome 01 : Vampire et célibataireTitre : Vampire et célibataire
Série :Queen Betsy
Auteur : MaryJanice Davidson
Editeur : Milady


Elle voulait juste être la reine du bal...
Elle va devenir la reine des vampires !
À son réveil à la morgue, Betsy Taylor découvre qu'elle est un vampire. Même si sa nouvelle condition possède de nombreux avantages, elle a bien du mal à s'habituer à son régime à base de liquide. Et même si sa mère est ravie d'apprendre que la mort ne lui empêchera pas de lui rendre visite, ses nouveaux amis nocturnes, eux, ont la conviction ridicule qu'elle est la reine annoncée par la prophétie.


Une lecture trés décevante avec ce premeir tome de la série Queen Betsy. L'auteur a sciemment mélangé deux genres : la Bit-Lit et la Chik Lit. Autrement dit nous nous retrouvons avec une héroïne vampire plus intéressée par le contenu de sa garde robe que par le monde surnaturel qu'elle découvre. 
Après avoir été tuée accidentellement, Betsy se réveille à la morgue et à la suite d'une série de gags loufoques s'aperçoit qu'elle ne peut mourir et qu'elle s'est transformée en vampire. Elle reprend alors sa petite vie tranquille après avoir rassurée ses proches sur le fait qu'elle était bien vivante. Je vous passe les réactions assez surprenantes de sa mère et de sa meilleure amie, pas déboussolées pour un sou et qui acceptent sa résurrection sans hausser un sourcil. Non contente d'avoir fait de son héroïne, une chipie accro aux chaussures, l'auteur lui confère le statut de reine des suceurs de sang, rien de moins, et lui donne une mission céleste : sauver ses confrères de la domination d'un gros vampire méchant tout plein...
Insipide, ridicule et j'en passe. Une lecture sans intérêt aucun, qui se contente de prendre les clichés les plus énormes des deux genres littéraires qui lui sont associés, de les mettre bout à bout pour en faire un pavé indigeste. Inutile de dire que je ne lirai pas la suite.
A éviter.