vendredi 24 mai 2013

Du côté des zombies

Titre : New Victoria
Auteur : Lia Habel
Couverture New Victoria, tome 1Edition : Castelmore


2195. Nora Dearly, jeune fille de la haute société de New Victoria, est plus intéressée par l’histoire militaire de son pays que par les bals et les jolies robes. Elle n’imaginait pas que la mort de son père, le docteur Dearly, la projetterait au cœur des conflits qui menacent les frontières du pays… Kidnappée par une faction rebelle, Nora doit combattre ses préjugés pour comprendre leurs motivations. Bram Griswold, un jeune soldat courageux et séduisant, entend bien lui ouvrir les yeux sur la véritable menace qui pèse sur les vivants… comme sur les morts.


Dans un univers post- apocalyptique où les hommes se sont rassemblés en communautés centrées sur les zones équatoriales (le reste du monde est dévasté), un virus mutant ravage la Terre et transforme les humains en zombies. Deux factions se battent  : les Victoriens qui  sont revenus à l’ère du XIX ème siècle (robes à crinolines, bals et mariages arrangés) mais conservent un niveau technologique très important, et les Punks qui renient toute technologie superflue et vivent en marge des New-Victoriens.
Un roman bien ficelé où l'humour est très présent, grâce à des jeux de mots irrésistibles ( "un boucan à réveiller les morts", "elle est sexy à mort"...).
L'intrigue bien menée est peut-être un peu prévisible, le côté complot-militaire étant trop vite perçu par le lecteur, et les méchants sont trop stéréotypés. 
La narration met en évidence plusieurs protagonistes et nous permet de changer de point de vue tout au long du roman. Des personnages attachants, même si l’héroïne après une première partie hilarante (l'enlèvement par les zombies et le jeu de questions-réponses) devient vite énervante et trop timorée. Les seconds rôles prennent alors toute leur importance et donnent au roman une indéniable richesse. Ainsi Pamela, amie de l'héroïne, se révèle courageuse et gagne en maturité tout au long du récit, une très bonne surprise.

Au final une bonne découverte, un roman steampunk peu conventionnel mais qui garde des côtés technologiques innovants (ombrelle lumineuse, hologrammes et autres véhicules électriques). Néanmoins l'histoire d'amour un peu guimauve laisse peu de place à un lectorat masculin.

Des dialogues savoureux avec pour preuve un extrait :
- Avez-vous déjà entendu parler des vampires?
J’acquiesçai. Qui n'en avait pas entendu parler? 
- Aviez-vous déjà entendu parler des zombies avant d'arriver ici?
Je secouai la tête.
- Les vampires ne sont  que des zombies qui bénéficient d'une meilleure publicité. Ce pourrait être nous dans quelques années.

A lire pour la amateurs de romance fantastique et pour les amatrices de zombies.

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