Les jeux de la faim

Depuis un moment j'attendais avec impatience la sortie d'un film : Hunger Games.

Tiré d'une trilogie de Suzanne Collins que j'ai dévoré il y a quelques temps déjà, il me tardait de voir ce que donnerait le passage sur grand écran.

Samedi nous sommes donc partis sur Gaillac pour voir cette super production avec, je l'avoue, un peu d’appréhension. Les adaptations littéraires font rarement mon bonheur et je ressors toujours de ces séances plus ou moins frustrée.  

Cette fois ci pourtant c'est une réussite. Les personnages sonnent justes, l'intrigue est conservée telle qu'elle est décrite dans le livre. Les scènes violentes (et il y en a vu que les Hunger games ne sont rien d'autres qu'une lutte à mort entre 24 jeunes âgés de 12 à 18 ans) sont adoucies ce qui permet au film d'être visible par les plus de 12 ans ( la salle était remplie de gamins qui n'avaient pas vraiment l'âge requis, mais là, ça regarde leurs parents si il y a cauchemars à la maison...).

Un film à voir qui mêle habilement une critique sans concession d'une société adepte du spectacle et du paraître et un film de science fiction diablement efficace. Les adaptations des tomes 2 et 3 sont bien sûr prévues, mais pas avant l'automne 2013. Ce qui laisse largement le temps de découvrir les romans.

Alors profitez en et bonne lecture !

Synopsis: 

 Adaptation d’une saga littéraire en trois tomes parSuzanne Collins. 

Dans un proche futur, les États-Unis sont devenus un gouvernement fédéral dystopique dans lequel chacun des 12 districts doit envoyer un garçon et une fille combattre lors d'un événement annuel télévisé, "The Hunger games", dont la seule issue est : tuer ou être tué jusqu'au dernier, il ne peut y avoir qu'un vainqueur. Lorsque la petite sœur de Katniss est tirée au sort pour y participer, Kat décide de prendre sa place. Mais voilà, la jeune femme est loin d'être aussi entraînée que ses adversaires qui ont attendu ce moment toute leur vie. Son seul atout, l'aide d'un ancien vainqueur des Hunger Games devenu alcoolique au dernier degré.